
Depuis quelques années, la migration vers le cloud s’impose comme une étape incontournable de la transformation digitale des entreprises. Entre promesse de flexibilité et question de sécurité, elle soulève de vrais enjeux techniques et managériaux.
Qu’est-ce qu’une migration cloud ?
Une migration cloud est le fait de transférer les données d’une activité, de serveurs on-premises à des serveurs distants. Un serveur on-premise est un serveur local, dont l’entreprise se dote pour stocker ses données. Depuis quelques années, la migration vers le cloud s’impose comme une étape incontournable de la transformation digitale. Entre atouts de flexibilité et enjeu de sécurité, elle soulève de vraies questions techniques et managériales.
La différence entre On-premises et le cloud : avantages et inconvénients
Les serveurs on-premises sont utilisés lorsque le modèle de l’entreprise repose sur le Platform-as-a-service (PaaS). Ce modèle d’infrastructure impose à l’entreprise de se doter de serveurs physiques, qui vont stocker les données de l’entreprise, et qui vont impliquer la maintenance du service par une équipe informatique. Ce modele permet une personnalisation plus avancée des logiciels. Cela peut être avantageux pour les entreprises qui souhaitent gérer leurs données de A à Z et concevoir des applications personnalisées et adaptées à leurs besoins. Concernant la sécurité des données, cela engage la responsabilité de l’entreprise sur la gestion de sa propre infrastructure informatique et la sécurisation de ses données.
En revanche, le cloud , qui correspond à une solution Software-as-a-Service (Saas) consiste à effectuer le stockage des données sur un serveur distant. L’avantage des solutions cloud, c’est une gestion des données qui en sont des solutions clé en main et des applications modeles, évitant d’engager de mobiliser un grand nombre de ressources informatique. Ici, la responsabilité de la sécurisation des données est sur le fournisseur de service.
Entre les deux modèles, certaines entreprises optent pour une solution hybride, combinant serveurs internes et services cloud. Ce modèle permet de bénéficier de la flexibilité du cloud tout en gardant le contrôle sur certaines données sensibles.
Dans tous les cas, il y a l’enjeu de fuite de données, et c’est la responsabilité ici qui change selon le modèle que l’on choisit.
Quand réaliser une migration ?
Une migration cloud peut être envisagée dans une démarche d’amélioration de la performance interne.
À moins d’avoir une activité dans un secteur à forts enjeux de sécurité (défense, énergie, etc.), maintenir des infrastructures physiques devient rapidement un centre de coûts.
Le cloud permet souvent de redistribuer les ressources vers des chantiers à plus forte valeur ajoutée, tout en simplifiant la gestion des environnements informatiques.
Tendance : le boom du cloud
Aujourd’hui, les entreprises institutionnalisent le passage du on-premise au cloud, dans une logique de performance et de flexibilité. Ile ne s’agit pas uniquement de technologie : elle suppose un accompagnement au changement, notamment sur les nouveaux usages et les pratiques collaboratives.
Quels sont les aspects à prendre en compte ?
La migration , qui consiste de passer d’un modèle à un autre modèle, correspond à une situation de changement. Le changement est un enjeu majeur de tout projet informatique, qui nécessite un accompagnement sur les questions de nouveaux usages, et d’adoption sur le long terme.
Pour en savoir plus , consulter « Piloter un projet de transformation digitale en 2025 : quels enjeux ? »
Finalement, la réussite d’une migration cloud dépend moins de la technologie choisie que de la capacité de l’organisation à accompagner le changement et à repenser ses pratiques internes.
